• Voici le Book Haul d'Août 2021 !

    Comme d'habitude, les titres sont cliquables et renvoient vers la fiche du livre sur Livraddict.


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  • Titre : Premier amour

    Auteur : Ivan Tourgueniev

    Edition : Librio

    Genre : Classique

    Pages : 108

    Ma note : 

     

    Résumé :

    Irrésistible du haut de ses vingt et un printemps, la capricieuse et attirante Zinaïda fait chavirer le cœur du jeune Vladimir Pétrovitch, seize ans à peine. Premier amour et premiers tourments d'un enfant épris de la jolie princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son domaine... Mais lorsque Zinaïda devient froide et mystérieuse, d'étranges soupçons envahissent l'esprit de Vladimir. Quel est donc ce rival secret qui l'éloigne de lui ?

     

    Mon avis :

    Je poursuis ma découverte des auteurs classiques russes avec ce court roman d'Ivan Tourgueniev, que j'ai beaucoup apprécié.

    L'auteur nous raconte ici l'histoire de Vladimir et de son premier amour, en la personne de Zinaïda, de quelques années son aînée. J'ai beaucoup aimé lire cette courte histoire, qui nous dépeint la Russie et ses habitants de manière remarquable. Les personnages sont peu nombreux, ce qui permet de les identifier facilement. Nos deux personnages principaux sont assez détestables cependant, surtout Zinaïda. Elle se plaît à jouer à la princesse, en menant par le bout du nez tous les hommes qui composent sa "cour" et en leur faisant faire mille et une idioties pour mériter ses faveurs... Frivole mais belle, avec un caractère très difficile, j'avais souvent envie de lui mettre des baffes en lui disant de grandir un peu ! Vladimir s'entiche d'elle au premier regard et part dans des transports d'allégresse dès qu'elle daigne lui accorder ne serait-ce qu'un regard, et plonge dans des abîmes de désespoir dès lors qu'elle le boude. Des personnages naïfs et juvéniles, donc, contrebalancés par le mystérieux rival de Vladimir...J'avais deviné dès le départ de qui il s'agissait, je n'ai donc pas été surprise. Les personnages sont agaçants, certes, mais ils sont réalistes et c'est ce qui fait leur force.

    L'intrigue est assez simple, certainement à cause du format court. Je l'aurais plutôt qualifiée de "tranche de vie" car on suit Vladimir sur une courte période de sa vie, puis on le retrouve quelques années plus tard. La fin est assez abrupte, je suis restée un peu sur ma faim, j'aurais aimé en savoir plus.

    La plume de l'auteur est très fluide et très agréable. C'est toujours un a priori que j'ai sur les auteurs russes et dont il faudrait que je me débarrasse car je suis pour le moment toujours agréablement surprise !

    En bref, une histoire très sympathique qui me permet d'ajouter à ma liste un nouvel auteur russe à suivre.


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  • Titre : Jizo

    Auteurs : Mr Tan & Mato

    Edition : Glénat

    Genre : Manga

    Pages : 240

    Ma note : 

     

    Résumé :

    Aki s'est perdu et ne retrouve plus le chemin pour rentrer chez lui. Dans les rues, tous se montrent indifférent à son sort, sauf Jizo, un étrange garçon qui semble surgi de nulle part. Aki peine à lui faire confiance malgré son grand sourire, d'autant qu'il sait qu'une effroyable sorcière s'en prend aux enfants à la tombée de la nuit.

     

    Mon avis :

    Ce manga one-shot m'avait interpellée dès sa sortie. Je me le suis finalement procuré lors d'une excursion parisienne et l'ai lu quasiment dans la foulée.

    J'en ressors assez déçue car je m'attendais, d'après ce que j'avais pu en lire, à une histoire plus touchante que cela. J'avoue avoir compris immédiatement de quoi il était question. L'intrigue ne m'a donc pas du tout surprise. Reste la mythologie des jizô, que j'ai aimé découvrir. Cet aspect "folklore japonais" m'a bien plu.

    Du côté des personnages, aucune surprise. Ils manquent de profondeur à mon sens et j'ai trouvé l'action très répétitive.

    Le dessin est agréable mais, encore une fois, pas exceptionnel. La couverture est, quant à elle, juste sublime !

    En bref, une lecture sympathique mais qui ne restera pas dans ma mémoire...


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  • Titre : Cyrano de Bergerac

    Auteur : Edmond Rostand

    Edition : Librio

    Genre : Classique Théâtre

    Pages : 250

    Ma note : 

     

    Résumé :

     Dans la France du 17ème siècle, Cyrano de Bergerac, intrépide capitaine de la compagnie des Cadets de Gascogne, est éperdument amoureux de sa cousine Roxane. Malheureusement, affublé d'un nez qui le rend très vilain, il n'ose lui déclarer sa flamme. Par amour pour elle, il accepte de protéger son rival, le beau Christian de Neuvillette, et va jusqu'à écrire des lettres pour l'aider à séduire la belle Roxane...

     

    Mon avis :

    Comment diable vais-je bien pouvoir vous parler de ce qui est, je pense, le livre de ma vie ? Je l'ai découvert au lycée il y a près de 20 ans et depuis, Cyrano est toujours dans un coin de mon esprit. Cette pièce m'a tellement marquée et chaque réplique est un délice au fur et à mesure de mes (nombreuses) relectures. Sans oublier l'émotion, qui est toujours la même.

    On trouve de tout dans cette pièce : de l'action, de l'humour, de l'esprit, du drame et des larmes, et de l'héroïsme toujours. Et ces personnages ! Quel génie, cet Edmond Rostand ! Son Cyrano est un parangon de vertu : rimeur, bretteur, poète et, comme il le dit "qui fut tout et qui ne fut rien". Cet homme extraordinaire, avec son fameux nez "qui d'un quart d'heure en tout lieu le précède", vous fera passer par toutes les émotions : le rire quand il remet un fâcheux à sa place, la fierté pour le combattant féroce, la satisfaction de le voir triompher et la tristesse de le voir tomber, la tendresse devant son amour inconditionnel pour Roxane. J'avais pour habitude de ne pas supporter Christian mais, au fur et à mesure de mes relectures, je commence à m'attacher à lui et à ne plus lui en vouloir d'avoir "obtenu" l'amour de Roxane, car c'est à Cyrano qu'il doit sa victoire. Roxane me laisse plus indifférente, même si elle se rattrape sur la fin.

    Les personnages secondaires sont tout aussi truculents, que ce soit Le Bret, Ragueneau ou De Guiche. Ils sont tous tellement humains et ajoutent encore une dimension à cette pièce qui n'en manquait déjà pas !

    Ce qui fait tout, c'est le génie d'Edmond Rostand pour raconter une histoire en vers. Tellement de répliques sont extraordinaires et nous touchent en plein cœur, qu'elles soient comiques ou tragiques ! Et que dire de toutes ces formidables tirades ? Je ne vous raconte pas à quel point mon exemplaire est surligné et post-ité de partout ! Vous pourrez le voir dans la publication Instagram liée à cette chronique (@cozybookishvibes).

    Côté recommandations et adaptations, je ne peux que vous conseiller la pièce dans toute sa splendeur avec Denis Podalydès dans le rôle-titre ainsi que le triptyque film-pièce-BD Edmond, d'Alexis Michalik. Le film est une merveille qui réussit à être drôle et tragique et qui ne manque pas de me tirer des larmes à la fin. Et n'oublions pas le film avec Gérard Depardieu, qui fait un Cyrano tout à fait convaincant.

    En bref, une merveille, un chef-d'œuvre (je manque de superlatifs !) que je relirai encore et toujours et que je ne peux que vous recommander !


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  • Titre : Journal d'Hirondelle

    Autrice : Amélie Nothomb

    Edition : Albin Michel

    Genre : Contemporain

    Pages : 137

    Ma note : 

     

    Résumé :

    C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou.

     

    Mon avis :

    Nouvelle incursion dans l'univers d'Amélie Nothomb et nouvelle réussite ! Mais où trouve-t-elle toutes ses idées plus étranges les unes que les autres ?

    Ici, nous suivons un tueur à gages dont nous ne savons rien, pas même son véritable nom. Il a décidé, après un chagrin d'amour, de se débarrasser de toutes ses émotions, qu'elles soient positives ou négatives. Ce qui fait de lui le parfait tueur à gages. En plus, il aime tuer, ce qui arrange ses patrons (et les fait un peu flipper aussi, il faut l'avouer...) Jusqu'au jour où il croise la route de quelqu'un dans des circonstances pour le moins originales. Et tout bascule.

    Il y a très peu de personnages, trois principaux je dirais : le narrateur et son patron, et une fameuse hirondelle (préservons la surprise !). Mais comme on ne sait rien d'eux, pas même leur nom, ils restent à bonne distance du lecteur. On ne s'attache pas à eux et je me demande si ce n'est pas exactement ce que l'autrice a voulu faire. Au final, le récit nous amène à une réflexion sur la pertinence des émotions : tout ressentir et être blessé ou ne plus rien ressentir ?

    Ce roman est un modèle dans le genre épuré : rien de superflu, l'autrice et le narrateur vont directement à l'essentiel. C'est efficace, percutant et parfois malaisant. Pour accentuer cet effet d'essentiel, les phrases sont courtes, dénuées de fioritures. Le roman fait à peine 130 pages et c'est pourtant suffisant pour que l'autrice raconte son histoire. Ça ajoute au côté minimaliste du récit. La fin est parfaite à mon goût : le pourquoi du comment n'est pas expliqué, l'autrice laisse le soin au lecteur de se créer son épilogue.

    En bref, une excellente découverte pour ce roman, qui passe en 2e position dans mon classement des œuvres d'Amélie Nothomb, derrière Acide Sulfurique qui conserve la tête. Un autre roman viendra-t-il bousculer le classement ?


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