Titre : Billy Brouillard, tome 1 : Le don de trouble vue

Auteur : Guillaume Bianco

Edition : Soleil (Collection Métamorphose)

Genre : BD Fantastique

Pages : 143

Ma note :  

Résumé :

Je m'appelle Billy Brouillard.
J'aime la solitude et la nuit, la pluie et la mélancolie.
Mais la mort me fait peur.

Pourquoi m'a-t-elle pris Tarzan ?
Pourquoi m'a-t-elle pris mon chat ?
Qui est-elle exactement ?
Où nous emmène-t-elle le moment venu ?

Ce soir, je percerai son secret, ce soir je retrouverai Tarzan ...

Je m'appelle Billy Brouillard ...
J'ai un super pouvoir, une sorte de don ...
Le don de trouble vue ...

Mon avis :

Quelle déception que ce livre !! En lisant des avis un peu partout, il en ressortait un récit magnifique aux accents Burtoniens. J'en attendais donc beaucoup. A l'arrivée, je n'ai pas du tout apprécié cette lecture...

Le seul point positif pour moi réside dans l'objet-livre en lui-même. En effet, il se présente tantôt comme une bande dessinée, tantôt comme un journal, tantôt ce sont des poèmes ou un bestiaire extraordinaire. J'ai eu un peu le sentiment d'un cabinet de curiosités comme on pouvait en trouver au début du XIXème siècle. Cet aspect est très bien réussi.

Malheureusement, je n'ai adhéré ni aux dessins, que j'ai trouvés trop brouillons, ni à l'histoire. Billy Brouillard est un enfant de 7 ans qui a le don de voir les esprits et qui découvre un jour son chat mort. Il va alors tenter de percer les secrets de la mort. Là où Tim Burton donne dans le macabre onirique, poétique et burlesque, ici c'était juste glauque et morbide... Je n'ai pas réussi à catégoriser ce livre : il est trop sombre pour le public d'enfants auquel il est destiné mais les plus grands trouveront l'histoire vraiment trop enfantine. C'est assez étrange. D'autre part, le personnage de Billy Brouillard est tout bonnement insupportable ! Méchant, capricieux, cruel, il m'a été impossible de m'attacher à lui. Comme je l'ai dit, l'histoire est trop simple et sans aucune surprise. Elle est presque traitée en arrière-plan, comme si, au milieu de son bestiaire et de ses articles de journaux, l'auteur se souvenait tout à coup qu'il a une histoire à raconter. Moi-même, il m'arrivait de perdre de vue l'objectif principal du protagoniste.

En conclusion, une lecture qui s'annonçait prometteuse mais qui a été une énorme déception, au-delà de l'indéniable travail artistique fait sur l'objet-livre.