• La fille de la supérette // Sayaka Murata

    Titre : La fille de la supérette (ou Konbini)

    Autrice : Sayaka Murata

    Edition : Folio

    Genre : Contemporain

    Pages : 143

    Ma note : 

     

    Résumé :

    "Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications."

    Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Elle n'envisage pas de quitter ce petit univers rassurant, au grand dam de son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille. Son existence bascule à l'arrivée d'un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire.

     

    Mon avis :

    J'ai adoré cette lecture !! Décidément, la littérature japonaise est pleine de surprises !

    Ici, nous découvrons le quotidien d'un konbini, supérette ouverte 24 h/24 et 7 j/7, dont le nom est une abréviation nipponisée de l'anglais convenience store. C'est tout un microcosme qui est régi par tout un tas de règles que l'autrice nous propose ici. Le fait qu'elle ait elle-même travaillé dans un konbini ajoute de l'authenticité à un ensemble qui n'en manquait déjà pas à la base. C'est vraiment un personnage à part entière dans ce récit et j'ai adoré le découvrir.

    Keiko est une jeune fille qui ne rentre pas dans les normes très conformistes de la société nippone : elle a 36 ans, n'est toujours pas mariée et occupe un petit boulot à temps partiel normalement occupé par des étudiants. Elle a, qui plus est, une façon de voir le monde toute particulière. Au grand dam de ses parents ou de sa famille, elle n'a pas sa langue dans sa poche et a dû apprendre très tôt à ne pas dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas... Elle ne se considère pas comme "normale" et va tenter de s'adapter dans la société dans laquelle elle vit. Je l'ai beaucoup aimée et je me suis parfois reconnue dans certaines de ses réflexions. L'autrice propose une vision acerbe de la société japonaise et de sa façon d'ignorer les personnes qui ne rentrent pas dans le moule.

    Les autres personnages sont tous écrits de façon à mettre en exergue la protagoniste principale. Ils sont tous détestables au possible mais je crois que Shiraha remporte la palme ! Il est odieux, irrespectueux, insultant, grossier et j'en passe ! 

    La plume de l'autrice est hyper agréable. Je n'y ai pas retrouvé la brièveté à laquelle on pourrait s'attendre en lisant une autrice ou un auteur japonais.e. La fin a été très satisfaisante pour moi.

    En bref, un récit que j'ai adoré qui m'a paru beaucoup trop court. J'en voulais plus !!


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