• Titre : Heartwook Hotel, book 1 : A true home (VF : Hôtel Heartwood, tome 1 : Une maison pour Mona)

    Autrice : Kallie George (Illustrations par Stephanie Graegin)

    Edition : Disney Hyperion

    Genre : Jeunesse

    Pages : 163

    Ma note : 

     

    Résumé :

    Hôtel Heartwood. Prière de laisser les crocs et les griffes dehors.

    Lorsqu’un très violent orage éclate dans la forêt, Mona la souris croit sa dernière heure venue. Elle trouve par hasard refuge au luxueux Hôtel Heartwood, caché au creux d’un arbre. Une foule d’animaux séjourne dans cet abri douillet pour l’automne. Pourtant, au cœur de ce tourbillon de lits moelleux, de biscuits tout justes sortis du four et de joyeux bals, une ennemie féroce attend Mona…

     

    Mon avis : 

    Après ma lecture précédente (Ça, tome 2 par Stephen King), j'ai eu envie de me tourner vers une lecture doudou et réconfortante. J'ai trouvé exactement ce qu'il me fallait avec ce premier tome !

    On y suit les aventures de Mona, petite souris, qui cherche un abri pour se protéger de l'orage. Après bien des péripéties, elle se retrouve devant la porte de l'hôtel Heartwood. Elle y trouvera beaucoup plus qu'un abri...

    J'ai adoré cette lecture jeunesse qui se dévore en deux heures. Elle fait la part belle aux personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Mona se retrouve dans des situations parfois périlleuses et j'ai beaucoup aimé la suivre dans son quotidien à l'hôtel Heartwood. Le style est d'une grande fluidité, adapté tant aux jeunes lecteurs qu'aux adultes. C'est souvent le problème que je rencontre avec les romans jeunesse : je ne parviens pas à me mettre au niveau du lectorat visé et je trouve souvent ces récits niais et simplistes (ce qui est bien évidemment le but pour les jeunes lecteurs). Je n'ai pas du tout eu ce sentiment ici et j'ai pris énormément de plaisir à découvrir l'hôtel ainsi que toutes les aventures de Mona. J'y aurais d'ailleurs bien séjourné, dans cet hôtel, tant les diverses descriptions qui en sont faites renvoient l'image d'un endroit cozy à souhait !

    Point final, les illustrations sont magnifiques et le livre a fait l'objet d'un splendide travail éditorial. Je possède la version VO en hardback et, une fois la dust jacket ôtée, le livre révèle une couverture en imitation bois du plus bel effet.

    Une lecture idéale pour l'automne, à lire confortablement installé sous un plaid avec une boisson chaude tandis que la pluie fait rage à l'extérieur. Il va de soi que je continuerai la série, terminée en quatre tomes, soit un par saison.


    votre commentaire
  • Titre : Ça, tome 2 (VO : It)

    Auteur : Stephen King

    Edition : Le Livre de Poche

    Genre : Horreur

    Pages : 638

    Ma note : 

     

    Résumé :

    De retour, après vingt-sept années, dans leur petite ville de Derry, les membres du « Club des ratés » (ainsi se nommaient-ils eux-mêmes sur les bancs de l’école) doivent affronter leurs plus terrifiants souvenirs, brutalement ressurgis.
    ça : nul ne sait nommer autrement la chose inconnue qui semble devoir se réveiller cycliquement dans les entrailles de la ville, pour semer la mort et l’épouvante.
    Roman de l’enfance, tableau saisissant de la vie américaine, cette œuvre ambitieuse est une parabole du Mal enfoui, refoulé, et de la violence de ses réapparitions. C’est enfin, et surtout, une des plus grandes œuvres de Stephen King, un festival de terreur.

     

    Mon avis :

    Cette suite était TELLEMENT BIEN !! J'avais déjà adoré le premier tome mais alors ici, ça monte crescendo pour aboutir à un final éblouissant !

    J'ai adoré retrouver les personnages, j'y pense d'ailleurs régulièrement depuis que j'ai terminé ma lecture, j'ai l'impression d'avoir quitté des gens que je connaissais. Et voilà une grande victoire pour l'auteur : parvenir à créer des personnages qui nous touchent, nous émeuvent, parfois nous répugnent mais qui nous marquent tellement que l'on ne parvient pas à les oublier. La ville de Derry, personnage à part entière (et plus encore, vous le comprendrez à la lecture), est tout à fait fascinante.

    Le rythme du récit est extrêmement intéressant : on a toujours deux timelines, une en 1958 et l'autre en 1985, qui s'accélèrent au fur et à mesure du récit pour finir par se rejoindre. La fin est parfaite selon moi, douce-amère comme il faut.

    Clairement, pour moi, l'affrontement avec Ça représente une métaphore de ce que les enfants doivent traverser pour passer à l'âge adulte. C'est le roman de l'enfance et de l'amitié. En ce qui concerne l'intrigue, comme c'est le second tome, je ne vais pas vous spoiler mais sachez que, contrairement au premier tome, je n'ai ressenti ici aucun ennui ni sentiment de longueur. Tout est maîtrisé à la perfection par King, rien n'est laissé au hasard. Certaines scènes nous terrifient, d'autres nous épouvantent, d'autres encore nous laissent perplexe et mal à l'aise (vous qui l'avez fini, vous-mêmes vous savez de quelle scène je parle ici...). Au final, tout fait sens, même l'insensé (je pense ici à la vraie nature de Ça) et c'est une des grandes forces de l'auteur : nous faire accepter l'inacceptable. Mais au final, est-ce que Ça est réellement la chose la plus terrifiante du roman ? N'est-ce pas plutôt cette version de l'Amérique, dans tout ce qu'elle a de violent, que King a voulu dénoncer ?

    Ainsi, King a encore réussi un coup de maître avec ce roman. C'était le bon moment pour moi pour le découvrir et il entre dans mon Panthéon personnel des meilleurs livres de l'auteur. Connaissant l'histoire, vais-je maintenant oser m'attaquer aux films ?


    votre commentaire
  • Voici venu le temps du deuxième challenge que je préfère, après le Pumpkin Autumn Challenge : le Cold Winter Challenge !!

    Organisé par Laure, de la chaîne L'Enluminée

    Du 1er décembre 2020 au 28 février 2021

    Les liens cliquables renverront vers mes chroniques dès qu'elles seront rédigées.

    Ma PAL prévisionnelle est par ici !!

     

    • Under the mistletoe (romance de Noël - feel good se passant pendant l'Avent ou à Noël)

    Le miracle de Corbin Wale - Roan Parrish 

    • Raclette (famille - amis - secrets)

     Et ton cœur qui bat - Carène Ponte

    • La danse de la fée Dragée (rêve - onirique - fantasy - fantastique)

    L'ours et le rossignol - Katherine Arden 

    • Yule (mythologie - légendes - divinités)

     

    • Reine des Neiges (femme de pouvoir - féminisme - sorcière)

    Une saison chez les sorcières, tome 2 : Hiver - Anaïs Goldemberg 

    • New year, new me (métamorphose - transformation - évolution)

    Harley Quinn : Complètement marteau - Amanda Conner et al  

    • Rennes du Père Noël (animaux - nature - écologie)

    Pax et le petit soldat - Sara Pennypacker 

    • Aurore boréale (périple - aventure - voyage)

    L'Homme-Feu - Joe Hill 

    • Carol of the bell (roman choral)

    Les enfants du temps - Makoto Shinkai 

    • Fantôme des Noëls passés (fantôme - revenant - voyage temporel - jeu avec les époques)

    La Marche du Levant - Léafar Izen 

    • Frissonner sous un plaid (horreur - épouvante - thriller - suspense)

    Mexican Gothic - Silvia Moreno-Garcia

    Jurassic Park - Michael Crichton 

    • Nuit du solstice (livre de moins de 300 pages)

    Okuribi - Hiroki Takahashi 

    Kitchen - Banana Yoshimoto

    • Grands enfants (livre jeunesse)

    Heartwood Hotel, book 2 : The greatest gift - Kallie George 

    • Vitrine de Noël (graphique - manga - BD sur le thème de l'hiver/de Noël)

    Soupinou - Yuu Horii 

    • Chocolat chaud (livre qui fait du bien)

    Orgueil et Préjugés - Jane Austen 

    Une douce odeur de café - Naoto Yamakawa


    votre commentaire
  • Titre : Acide Sulfurique

    Autrice : Amélie Nothomb

    Edition : Albin Michel

    Genre : Contemporain

    Pages : 193

    Ma note : 

     

     

    Résumé :

    « Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle. »

     

    Mon avis :

    C'est le premier livre d'Amélie Nothomb que je lis de toute ma vie et ça ne sera certainement pas le dernier car ce fut un énorme coup de coeur !

    Tout d'abord, l'ensemble s'est lu à une vitesse effarante ! Je ne pouvais m'empêcher de tourner les pages tellement j'avais envie de savoir ce qui allait se passer après. Le fait que les chapitres soient hyper courts a encore donné du rythme à un récit qui n'en manque déjà pas à la base. Le postulat de départ est simple mais terrifiant : et si la télé-réalité s'était emparée des camps de concentration pour en faire sa nouvelle émission ? C'est de ce principe que part l'autrice pour nous proposer une critique acerbe et mordante de la télé-réalité. 

    L'ambiance qui se dégage de ce roman est terriblement addictive mais en même temps malsaine et glauque à souhait. Car l'horreur des camps de concentration est reproduite dans ses moindres détails : des personnages qui ont tout perdu dans une rafle, y compris leur identité car ils ne sont plus nommés que par des noms de code, comme notre héroïne CKZ 114. Un nom est ce qui donne une dimension à chaque être humain et les en priver revient à les déshumaniser. La mort attend tous les "candidats" comme dans les véritables camps. Amélie Nothomb montre ainsi jusqu'où la télé-réalité est prête à aller pour faire grimper ses audiences. L'autrice nous démontre qu'il y a plusieurs coupables : les responsables de chaînes de télé qui diffusent cela en dépit de tout sens moral, les "kapos" qui participent à l'horreur absolue et surtout les téléspectateurs qui s'indignent tout en continuant à regarder... Le lecteur ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise devant les horreurs commises en toute impunité pour le sacro-saint audimat. Cela nous fait réfléchir sur le pouvoir que l'on donne actuellement à la télé-réalité. Est-il possible que nous en arrivions réellement là un jour ? J'aime à penser que non mais l'homme est tellement aveugle dans sa bêtise que je crains parfois le pire...

    Les personnages servent parfaitement le propos de l'actrice. Pannonique s'impose en Christ Rédempteur mais n'est pas exempte de tout défaut. Zdena représente son exact opposé et j'ai aimé la relation qui a lié des deux femmes. Les autres personnages gravitent autour d'elles et contribuent à leur apporter du relief. La fin est abrupte mais je l'ai aimée comme ça.

    En résumé, une plus qu'excellente lecture qui me donne la certitude de poursuivre ma découverte de l'univers d'Amélie Nothomb.


    2 commentaires
  • Titre : Le monde dans nos tasses : L'étonnante histoire du petit déjeuner

    Auteur : Christian Grataloup

    Edition : Dunod - Ekho

    Genre : Essai

    Pages : 229

    Ma note : 

     

    Résumé :

    « Thé ? Café ? Chocolat ? » Cette litanie du matin, formulée dans tous les hôtels du monde, évoque à chacun un rituel quotidien immuable : celui du petit déjeuner. Qui peut en effet imaginer se réveiller sans l’odeur stimulante d’un café, la chaleur enrobante d’un thé ou la douceur réconfortante d’un chocolat chaud ?
    Et pourtant, ces boissons, pour nous si familières, n’ont rien d’européennes. Ni le caféier, ni le théier, ni le cacaoyer ne poussent dans les contrées tempérées. Alors comment ces produits ont-ils fait irruption dans nos tasses, et ce dès le XVIIIe siècle, au point de devenir nos indispensables complices des premières heures du jour ?
    En retraçant l’étonnante histoire du petit déjeuner, de la découverte des denrées exotiques à leur exploitation, de leur transformation à leur diffusion en Europe et dans le monde, c’est toute la grande histoire de la mondialisation et de la division Nord/Sud que Christian Grataloup vient ici nous conter.
    Ainsi chaque matin, depuis trois siècles, en buvant notre thé, notre café ou notre chocolat, c’est un peu comme si nous buvions le Monde…

     

    Mon avis :

    Pour ma première incursion depuis bien longtemps dans le monde de la non fiction, et pour le non fiction november, j'ai décidé de lire ce petit essai de Christian Grataloup qui retrace l'histoire du petit déjeuner. 

    Le sujet est étonnant, car si de nombreuses études ont été consacrées aux repas sous toutes leurs formes, il n'en va pas de même pour le petit déjeuner, dont l'histoire est beaucoup plus récente. En effet, le petit déjeuner tel que nous le connaissons est âgé d'à peine trois siècles, un jeunot comparé aux autres repas !!

    Dans un essai qui mélange Histoire, géographie, géopolitique et traditions parfois séculaires, l'auteur réussit à rendre très intéressante et très instructive l'histoire du petit déjeuner. Le livre est découpé en épisodes ayant chacun un thème précis. J'ai particulièrement aimé les chapitres sur le café, le thé, le chocolat, l'invention de la tasse ou encore les traditions alimentaires dans tous les coins du globe (certaines me laissent perplexe, comme le fait de tremper les restes de poisson de la veille dans le chocolat du matin, en Polynésie...). J'ai aimé retrouver tant de noms connus, comme Nestlé, Suchard, Banania, Lipton ou encore Twinning et découvrir l'histoire qui se cache derrière ces noms que tout le monde utilise aujourd'hui. D'autres chapitres m'ont un peu plus ennuyée, comme ceux sur la mondialisation. Les chapitres sont courts, ce qui les rend dynamiques. L'auteur ne nous abrutit pas de notes de bas de page à outrance et propose une bibliographie simple et efficace en fin d'ouvrage.

    En résumé, une lecture très enrichissante sur une pratique tellement habituelle mais finalement assez peu connue dans son histoire.


    2 commentaires